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La compagnie Fitzcarraldo a été créée en 2008 à Bruxelles par Emmanuel Texeraud.

Elle propose, dans l’enceinte du théâtre, 

un espace scénique en constante recherche autour du son, de l’image et du verbe. 

 

Elle revisite les écritures classiques (Maurice Maeterlinck) comme modernes (Heiner Müller) pour ne parler que de

Nos paradoxes contemporains, 

 

Nos schizophrénies, 

 

Nos cauchemars, 

 

Nos absurdités,

 

Notre sublime & grotesque condition humaine.

 

Fitzcarraldo ne croit qu’en notre idiotie et nos croyances,

 

Fitzcarraldo tord le cou à l’Histoire, aux fabricants d’Ignorance

et crée des rencontres impossibles 

à l’endroit de tous les possibles : 

La scène.

 

Fitzcarraldo est un espace esthétique, où l’image cherche à plonger le spectateur dans des univers métaphoriques, oniriques et intérieurs.

 

Fitzcarraldo est un espace sonore où les bruits du monde irriguent notre imaginaire.

 

Fitzcarraldo est un espace mental où les absences de sens et de cohérence sont célébrés.

 

Dans le travail de cette compagnie, il s’agira toujours de tendre vers le mariage des contraires 

 

- pour perdre pied dans notre propre genre (Masculin et féminin),

 

- Pour perdre pied dans notre état physique (la matière),

 

- Et accéder à notre état quantique (mort et vivant).

 

Fitzcarraldo est une proposition scénique où la compréhension du monde n’est envisageable que dans la perte de nos rassurants acquis qui balisent le réel.

 

 

Au delà de la vie

Au d’ici du théâtre

 

 

La forme politique du théâtre est avant tout de rassembler physiquement (les spectateurs) et de proposer une aventure intérieure en groupe.

 

Fitzcarraldo défend un théâtre antibiotique. 

 

Un théâtre anti-naturaliste, un théâtre contre la vie. 

Un théâtre qui pourtant ne parle que d’elle. 

 

Car il est possible de comprendre l’étrangeté de la vie à travers / au dedans/ grâce à ce pas de côté qu’est le théâtre. Le théâtre est le lieu d’une vision. 

 

son / image / Théologie / questions

FITZCARRALDO   -   INTENTIONS

 

Ce que nous avons sous les yeux, l’immédiat de notre vue, est une illusion. La réalité est faite de différents niveaux de perception auxquels nous ne pouvons pas accéder directement. Parce que le regard a perdu son innocence, le monde dans lequel nous vivons nous rend en permanence des spectateurs. 

 

Fitzcarraldo cherche à réinterroger l’image proposée au spectateur dans le lieu du théâtre. 

 

Fitzcarraldo creuse aussi l’origine du son, celui qui génère chez le spectateur une image. 

C’est à partir d’un son que se reconstruit dans notre cerveau une image.

Le spectateur, au théâtre, crée l’image. 

L’oeil du spectateur reconstruit en lui la réalité immédiate de ce qu’il a sous les yeux. 

 

L’image est une dénonciation de ce qui manque. Dieu brille par son absence grâce aux images qui le représente. C’est donc cette absence qui nous rassemble autour d’une image pour consoler notre foi.

 

Le théâtre est resté religieux dans sa structure. 

 

Fitzcarraldo creuse la question de Dieu. La foi n’est pas une certitude. Avoir la foi, c’est être traversé par le doute. 

 

À l’image de la recherche scientifique qui ne progresse que sur le doute,

 

Fitzcarraldo invite le doute au centre du théâtre.

 

Fitzcarraldo confronte la foi à la science ; l’idéologie à l’humanité.

 

 

 

 

 

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